Aujourd'hui, je suis content de déclarer que ma chouchoute Nelly Furtado a enfin décroché son premier n°1 en France, avec le single Say it right entré directement premier du top, selon l'IFOP. Oui, je sais, plein de gens la détestent, mais moi je l'aime depuis le premier album. Et comme c'est ma seule raison de me réjouir aujourd'hui, après deux heures de prise de tête et pourparlers divers sur la vie de couple, je m'arrête là. Une chose est sûre: tirer la couverture à soi pour l'emporter dans un échange, c'est mal, dans un couple! Se battre pour avoir raison, ce n'est pas toujours gratifiant (et pas toujours vrai, de toute façon). I'm a monster.
31.5.07
Gagné!
30.5.07
Confessions sur la piste de danse
Vous êtes du mois de... ? (date de naissance)
Janvier: j'ai couché avec
Fevrier: j'ai lavé
Mars: j'ai fusillé
Avril: j'ai embrassé
Mai: J'ai leché
Juin: J'ai mis le feu à
Juillet: J'ai épousé
Août: J'ai découpé
Septembre: J'ai mis mon doigt dans
Octobre: J'ai fabriqué
Novembre: J'ai kidnappé
Décembre: j'ai promené
Votre jour de naissance ?
1: un babouin
2: une petite fleur des champs
3: un cul de jatte
4: Dorothée
5: un poisson rouge
6: un morceau d'emmental
7: un Bisounours
8: Hamtaro
9: Paris Hilton
10: une crotte de chien
11: une foufoune
12: les nibards de Loana
13: une couille du Yeti
14: Le vibromasseur de Ségolène Royal
15: un anus artificiel
16: Bree Van De Kamp
17: Bob l'éponge
18: Philippe Bouvard
19: Georges Bush
20: un playmobil
21: mon prof d'économie
22: mon coiffeur
23: Lorie
24: un ravioli au fromage
25: un castor obèse
26: Nicolas Sarkozy
27: un freesbee rose fluo
28: un bouchon de champagne
29: un cochon d'inde
30: un toaster
31: un poil pubien
B: Et je t'emmerde!
C: Pour le bien de l'humanité
D: Dans l'unique but de sauver le monde
E: Car on me l'avait gentiment demandé
F: En chantant Titou le Lapinou
G: Car il (elle) avait insulté ma soeur
H: Et ça pourrait bien être ma vocation
I: avant d'être enlevé par un extra terrestre
J: Dans un but purement lucratif
K: car j'aime la vie
L: et je me suis bien marré
M: pour me faire des amis
N: car c'était la dernière volonté de mon grand-père
O: Et je me suis fait gronder par maman
P: pour financer mes implants mamaires
Q: car il faisait beau
R: car je suis quelqu'un de gentil
S: Et on peut dire que je suis doué pour ça
T: pour un biscuit à la fraise
U: car je suis un sacré coquinou
V: et c'était pas mal du tout
W: car je n'ai pas d'ami
X: pour la gloire
Y: et ça m'a un peu saoulé
Z: Pour passer le temps
Moi, ça donne: "J'ai couché avec une foufoune, et c'était pas mal du tout". Toutes les perversions deviennent permises, sur ce blog!
29.5.07
J'allais oublier...
Mon message, bon esprit et sportif, hein, sera le suivant: aux chiottes Nadal, aux chiottes Henin!! J'en ai marre des gagnants courus d'avance! Vivent Roger Federer, Jelena Jankovic, Nikolaï Davydenko, Serena Williams, Richard Gasquet, Maria Sharapova... Amélie Mauresmo? Pourquoi pas, bien qu'encore un peu juste la semaine dernière au tournoi de Strasbourg. Bref, relancez-nous un peu le suspens et faîtes tomber les rois! Déjà trois victoires pour Henin en trois participations depuis 2003, et deux pour Nadal! C'est assez! Allez hop, dehors les rois de la terre battue et du reste, place à un peu de nouveauté Porte d'Auteuil, que diable! Faîtes nous dégager Hénin et surtout Nadal, que tout ça retrouve de l'intérêt en finale! Du sang et des larmes! Et de la chair, aussi, si vraiment les bras de Nadal vous font fantasmer, mais il va falloir remballer la viande, maintenant, ça suffit. Il repassera à ce moment là, plutôt...
... Hein, quoi, je m'emporte/j'exagère?...
28.5.07
Chansons et bégaiement
Les Chansons d'amour de Christophe Honoré est un très beau film, le genre dont on retient des répliques marrantes et dont la musique vous trotte dans la tête. Bon, évidemment, il y a un élément à ne pas négliger, en premier lieu, pour les allergiques: c’est un film de bobos, avec des personnages bobos qui n’ont pas de problèmes liés à leur emploi ou leur loyer, des filles qui s'habillent chez Comptoir des cotonniers et Tara Jarmon, des lycéens qui lisent Aragon au lieu de faire leurs devoirs d'anglais pour leur lycée de Paris centre, et des parents évidemment hyper ouverts d'esprit, le tout dans des quartiers forcément bobos. Si à la base on ne peut pas supporter ce climat, autant ne pas se forcer à voir le film de Christophe Honoré. On comprend mieux, du coup, pourquoi malgré un joli succès à Cannes cette année, le film n’a pas été récompensé. Il aurait fait un peu tâche dans un palmarès un peu moins léger à base d’avortements clandestins en Roumanie, de paralysie et d’immigration turque.
Mais ce serait dommage de négliger ce film sous prétexte de sa légèreté, certes réelle mais teintée d'acidité et de mélancolie. L'histoire des Chansons d'amour est vraiment jolie, en dehors même de sa dimension homo qui, forcément, lui donne un relief particulier à mes yeux, mais qui est loin de faire tout. D'abord, les acteurs masculins ne sont pas à mon goût, donc il n'y a pas eu d'effet de séduction sur moi. Louis Garrel a beaucoup de charme mais me laisse froid, Grégoire Leprince-Ringuet n'est pas du tout mon type et semble quand même un peu vieux (plus que moi) pour jouer un lycéen. Donc, je n'ai pas aimé ce film par fantasme. J'ai beaucoup plus apprécié les comédiennes et leurs rôles: Ludivine Sagnier est magnifique, Chiara Mastroianni est étrange, émouvante et dérangeante (le genre à entrer sans frapper quand on est à poil au pieu et à s'incruster sur le canapé du salon), Clotilde Hesme est très marrante. Voila pour les comédiens, qui relèvent très bien le défi de la comédie musicale, d'ailleurs. La photographie est très belle aussi. Mais l'atout majeur du film, c'est quand même sa musique, avant tout. Les premières notes entendues dans le film, et qui reviennent régulièrement, sont très émouvantes, et les chansons, pensées comme des dialogues (le film rend hommage à Jacques Demy, la presse l'a assez dit), sont vraiment bonnes. Je n'aime que toi, Delta Charlie Delta, La Bastille, Au Parc... Je pense que la BO va finir dans mon lecteur assez vite.
Enfin, le film vaut la peine d'être vu parce qu'il est un rare exemple de cinéma populaire, un peu bobo mais accessible, à pouvoir étonner une Cacahuète sous pop-corn par sa largesse d'esprit: des thèmes comme le deuil, ou les relations familiales, côtoyent liberté sexuelle totalement assumée du début à la fin, confusion des sentiments, humour décalé (je retiens une photo quasi-subliminale de notre -alors futur- Président de la République, un peu paumée au milieu de toute cette intrigue)... Tout cela est très rafaîchissant et moins lourd en symboles freudiens que ce que peut faire un François Ozon par exemple, tout en évitant la niaiserie. Une comédie musicale, alliant histoire d'amour pour midinettes et modernité de ton, même Resnais n'avait pas aussi bien réussi à le faire avec On connaît la chanson, que j'ai pourtant adoré.
Une dernière chose pour ce soir: Floran a son oral demain, alors rien que pour sa souffrance qui dure encore ce soir et qui dépasse la mienne de 24 heures, il mérite que je le mette en avant dans le blog (je sais qu'il aime ça), et je lui souhaite bon courage et bonne chance (ou merde, selon son souhait)!
Désespoir nocturne
Suis quand même bien parti pour un tour aux repêches dans un mois...
26.5.07
Bye-bye birdie
Aujourd'hui, Coco est partie et ce n'est plus pareil. Je reste, elle part. Nos vies vont prendre des chemins différents, mais ce n'est pas forcément triste car ce n'est pas un obstacle. Cela ne l'a jamais été. J'ai toujours été sidéré de voir à quel point nous pouvions avoir si peu en commun et autant d'atomes crochus. Coco, c'est la personne qui m'a le plus étonné sur moi-même, sur ma capacité à aimer quelqu'un qui ne me ressemble en rien. C'est aussi la seule personne avec qui je ne me suis jamais engueulé, peut-être parce que nous nous voyions suffisament peu pour ça, ou peut-être parce qu'il est impossible de s'engueuler avec cette fille. La première fois que je l'ai vue, je n'aurais jamais pensé qu'elle me deviendrait une personne si précieuse. Elle n'est pas celle avec qui j'ai passé le plus de temps, ni celle avec qui j'ai eu le plus de délires superficiels et débiles, mais elle a su être bien plus. On n'a pas le droit de dire des choses pareilles quand on a un certain nombre d'amis plus ou moins susceptibles - surtout s'ils lisent ces lignes ;) -, mais Coco, c'est la personne que je préfère. Où qu'elle aille et quoi qu'elle fasse à l'avenir, je lui souhaite vraiment de s'épanouir, de réussir, et de rester cette personne exceptionnelle que j'adore depuis quatre ans et que je n'oublierai jamais. Ne soyons pas larmoyants, je compte bien organiser une expédition à Grenade d'ici la fin de la cinquième année, et je ne perdrai pas le contact comme ça!
Voila Coco, un petit post pour toi, que tu ne liras peut-être jamais, sans prétention et sans style, pour te dire que je t'aime, que je ne t'oublierai pas et que j'ai été fier et heureux de te rencontrer et de te côtoyer. A très bientôt, ne change pas, et je te souhaite plein de belles choses pour la suite.
PS: L'illustration est un hommage à ton surnom, que tu t'en sois déshabituée ou pas, pour moi il demeure un petit bout de toi ou de ton double diabolique et scandaleux, gâteau, schizo, alcoolo, mérino, nympho, décolleto-pigeonnanto, etc. Ma porte reste ouverte à toutes les Coco qui co-existent en toi, si un jour ton coeur te dit de revenir vers nos pluvieuses contrées.
24.5.07
Fuir, faire face ou empirer son cas
Petit rappel des faits, quand même: kiki33 en janvier, pose une question sur un chapitre précédent et un texte qu'on était supposés lire. Personne ne répond. Bien sûr. Qu'est-ce qu'elle croyait? "Commencez à réviser en avance, parce que si vous faites tout les quinze derniers jours, ça risque d'être difficile". Rhoooooo, elle exagère, que j'me disais!
24 mai 2007: rectification. En fait, ce n'est pas difficile. C'est horrible, et surtout humainement impossible. Alors marchons vers l'échafaud, mais en souriant. On pourrait être cliniquement bêtes, pour le même prix, et n'avoir vraiment aucun atout dans l'existence, en dehors de valorisantes capacités de recrachage pour ces p***** d'oraux. Demain, les premiers passent au casse-pipe. Nos courageux amis journalistes évidemment, toujours au front. Et il faut bien. Courage Méri, courage Audrey, courage Camille...
Demain soir, LA grognasse en chef fait un retour fulgurant, donc bref et lumineux, dans notre belle ville. Le champ libre laissé par mon amoureux devrait me permettre de lui consacrer un peu de temps. Un peu. J'ai comme l'impression que, vu l'ambiance pré-oraux, l'accueil général sera miteux. De toute façon, nous ne sommes pas de bons samaritains, les toulousaines miséreuses ne nous émeuvent pas. Seul le très sexy duo SM commandement/obéissance suscite un vague début de réaction chez nous. Et encore.
22.5.07
Boh moi, si c'est pas un Star Academycien...
Jusqu'à hier vers 11h50, ne pas savoir qui est Pierre Nora me semblait d'importance mineure. Depuis qu'à la question "Pouvez-vous nous parler de Pierre Nora?" j'ai répondu par un candide mais ferme "Non", et au vu de la réaction que cela a suscité chez mon jury, je sais une chose: ne pas savoir qui est Pierre Nora, historien membre de l'Académie Française qui a co-fondé la revue Le Débat et publié Aron, Mendras et Foucault avant d'avoir un petit grade de Commandeur de la Légion d'honneur super chouette sympa il n'y a pas un an, c'est un peu la honte intégrale en Grand Oral de Culture générale... Je me bafferais. Et je déteste désormais Pierre Nora, quand même, pour le principe.
Sinon, le Président du Conseil général de Seine et Marne, c'est Vincent Eblé. Et celui de Gironde, Philippe Madrelle. Ces deux prénoms ne portent pas toujours chance... C'est bien beau de faire le malin!
19.5.07
Rétro-agenda: and the winner is...
17.5.07
Ma vie est glamour et fabuleuse
Alexandra - Alexandre Sokurov
Boulevard de la mort - un film Grind House - Quentin Tarantino
De l'autre côté - Fatih Akin
Import / Export - Ulrich Seidl
La Forêt de Mogari - Naomi Kawase
La Nuit nous appartient - James Gray
Le Banissement / Izgnanie - Andrei Zviaguintsev
Le Scaphandre et le papillon - Julian Schnabel
Les Chansons d'amour - Christophe Honoré
L'Homme de Londres - Bela Tarr
Lumière silencieuse - Carlos Reygadas
My Blueberry Nights - Wong Kar-Wai (ouverture)
No country for old men - Ethan & Joel Coen
Paranoid Park - Gus Van Sant
Persepolis - Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud
Promets-moi - Emir Kusturica
Secret sunshine - Lee Chang-Dong
Souffle - Kim Ki-duk
Tehilim - Raphaël Nadjari
Une vieille maîtresse - Catherine Breillat
Zodiac - David Fincher
13.5.07
L'usine à guimauve a encore frappé
http://www.youtube.com/watch?v=HHR491s3iSw
10.5.07
Exil programmé
You Belong in London |
A little old fashioned, and a little modern. A little traditional, and a little bit punk rock. A unique soul like you needs a city that offers everything. No wonder you and London will get along so well. |
9.5.07
Il voit des frigides partout
7.5.07
Analyse post-électorale
Ainsi que je l'avais brillamment dit dans un de me précédents post et qui a été confirmé par DSK, la Gauche ne doit pas être satisfaite du score du premier et deuxième tour; les ambitions n'ont que trop été diminuées après les cuisants échecs de Jospin. Je crois nécessaire, plus que jamais, une refondation idéologique du PS; néanmoins je reste quelque peu sceptique quant à la stratégie brutale adoptée par DSK dimanche soir, d'autant plus que les français ne vont pas manquer de lui reprocher un échec où il n'y est pour rien. Le PS se trouve dans une situation détestable : sur le point d'effectuer une mue idéologique mais sans pouvoir sauter le pas en raison de la manière dont il est géré (F. Hollande et S. Royal gâchent les forces vives du parti en s'imposant). A quand un dépassement dialectique hégélien!
Petite analyse française maintenant;
il est remarquable d'observer une profonde mutation idéologique du pays : autrefois, existait une ligne dite Saint-Malo/Genève qui séparait au nord une France alphabétisée, industrielle et progressiste de Gauche et au Sud une France analphabète, rurale et légitimiste (pour schématiser). Cette ligne séparait donc l'électorat de droite et de gauche; or, depuis la déprise industrielle et l'avènement de la post modernité post matérialiste, la France est en proie à une recomposition idéologique; première à basculer, la Bretagne est progressivement passée de la droite à la gauche (hormis le Morbihan); ont suivi les régions rurales profondes telles la Corrèze, les Landes, la Dordogne, les Pyrénées Atlantiques, le Midi Pyrénées en général... à l'exception du Lot et Garonne, du Tarn et Garonne et des Pyrénées orientales, un gros quart sud ouest de la France a abandonné sa tradition droitière pour basculer à gauche. En revanche, ce qui était l'emblème des bastions de gauche ont cédé progressivement au vote FN puis Sarkozy (je ne dirais pas pour autant de droite; j'y vois plutôt le recours à des personnalités autoritaires et charismatiques; c'est d'ailleurs dans ces départements que le Boulangisme a été le plus fort; je crois que ces derniers, éminemment populaires, sont les plus sensibles à la nouvelle démocratie d'opinions et d'image qui vient d'achever son installation en France). La région parisienne, elle même, bascule majoritairement à droite alors que les DOM TOM reviennent à Gauche (depuis Césaire, c'était du jamais vu tant le chiraquisme y était fort).
Ainsi, je ne suis pas optimiste concernant cette recomposition idéologique car : cette ligne Saint-Malo/Genève existe toujours et sépare toujours une France tertiarisée d'une France plus secondaire et primaire; ainsi, les régions de pointe sont à droite, les autres, plus en marge des politiques centrales, sont passées à gauche;
L'ancrage idéologique, le ferment d'idée disparaît donc au profit du charisme, du charme, de l'autorité. Le peuple, informe et métaphysique à la fois, redevient peuple au sens de Le Bon ou Tarde; je ne crois pas en un vote réfléchi, je vois plutôt le vote affectif, irraisonné, brutal et dénué de toute réflexion approfondie (ce n'est pas le résultat présidentiel qui me fait affirmer cela, ma réflexion eût été la même avec la Gauche au pouvoir). C'est à désespérer de trouver une raison d'aimer mes concitoyens que je trouve de plus en plus bestiaux et vils, plébéiens, facilement repus de politique et d'ivresse courtermiste.
Margarita ante porcos; oderint dum metuant : le recours au latin permet de mieux comprendre une chose : la constance de l'inconstance populaire et du mépris des literati à l'égard de ceux qui se nomment les citoyens.
Floran
6.5.07
Le jour J
Autant le dire, je suis totalement flippé. J'ai eu ma mère au téléphone, et ce n'est un secret pour personne qu'elle vote à droite. Le reste du patelin aussi, d'ailleurs. Mais elle m'a dit "Je le sens mal, ce soir; elle va gagner cette conne". J'aimerais en être si sûr. Vraiment, je ne veux pas qu'il gagne. Ce que ça changera à ma vie à moi? Pas grand'chose. C'est un choix de société, avant tout. Des méthodes de gouvernement. Une idéologie face à la différence. Une manière d'appréhender les problèmes. Une vision du travail. Une envie de vivre autrement avec ceux qui n'ont pas les mêmes diplômes, le même salaire, le même quartier, le même nom. La France de demain a rarement été aussi déterminée par celle d'aujourd'hui.
Mon frère a disparu de la circulation, le petit con. J'espérais réussir à le convaincre, mais il a mis son insupportable répondeur. Mon père s'abstiendra, j'espère. Mais je ne me fais pas d'illusion. Voter ce qu'il a voté au premier tour, c'est voter Sarkozy au second. Quant à la détentrice de ma procuration, elle est en baby-sitting à Paris et revient au patelin en fin de journée "exprès pour voter", et exprès pour moi surtout, sinon je pense qu'elle n'aurait pas fait le déplacement et serait allée voir son mec. Comme si les cinq prochaines années n'en valaient pas la peine... Elle a peur de Sarkozy mais n'aime pas Royal, elle craint une société d'assistanat et voudrait que les racailles soient remises à leur place. Que de clichés, lorsqu'on ne s'intéresse jamais à la politique hors des élections. Hors de l'élection présidentielle, surtout. Certaines personnes m'ont suivi les yeux fermés en 2004 pour les régionales: pas vraiment d'avis, pas de connaissance des dossiers dont il était question, alors autant voter comme Vinsh, il sait peut-être ce qu'il fait. Mais le Président, c'est autre chose, on le connaît, c'est pour ainsi dire un people, il faut l'aimer, aimer son projet, qui il est, qui l'entoure, comment il parle, etc. Et puis il doit proposer des solutions, du concret, on en a marre de payer pour ces feignasses au RMI, on veut du résultat, du chiffre! Le Président, c'est le Messie. Le pire, c'est que ce n'est pas complètement faux, cette idée, bien que la présidentielle demeure une élection parmi d'autres: on attend bien plus de l'élection présidentielle, elle donne un élan, une orientation. Demain, tout aura commencé à changer. Une nouvelle génération politique. Pour cinq ans d'un mandat énergique, de rupture totale avec les démons de la politique à l'ancienne, bien sûr! Des changements pas si énormes que ça, mais un renouveau de personnalités politiques, c'est déjà un sacré pas. Que ce soit Sarkozy ou Royal. Et ça fait un peu flipper quand même, malgré le fait que mon angoisse du jour soit avant tout "Pitiéééé, pas Sarko!!". C'est quand même un changement, ils ont tous les deux moins de soixante ans et des idées de gouvernement neuves. Bon, ok, dans cinq ans, la France sera toujours une démocratie (si tout va bien), mais cinq ans, c'est vachement long. J'ai les nerfs en pelote, là, je vais faire du ménage, du rangement, de la photographie, mater un DVD, peu importe! Je n'arrive pas à me concentrer plus de dix minutes sur un cours d'amphi.
5.5.07
"C'est tendu du string"
Paris Hilton ira finalement bel et bien en prison.
En Californie, on ne plaisante pas avec la justice ! Lorsque Paris a violé sa mise à l'épreuve en prenant le volant sous l'emprise de l'alcool, elle s'exposait à de graves poursuites. Elle a par ailleurs, refusé de s'inscrire à un programme d'éducation sur les abus de l'alcool.Paris Hilton a donc été condamnée à 45 jours de prison ferme et devra se rendre au pénitencier le 5 juin prochain. Elle s'est vue interdire toute demande de sortie, d'assignation à domicile ou de permission spéciale. Lors de l'annonce de son jugement, la jeune femme n'a cessé de s'excuser en répétant "Je ne le referai plus !"
Lors du procès, Paris Hilton portait pour une fois, une tenue assez classique : gilet de couleur grise, pantalon noir et chemise blanche. Et d'apparence généralement très souriante, la jeune femme affichait un visage d'une grande tristesse. Il y a effectivement eu des jours plus gais dans la vie de la riche héritière...
4.5.07
Sous les pavés, la plage !
Une fainéantise qui n'est pas du goût de tout le monde, semble-t-il. Car alors que l'écart se creuse entre les deux candidats, voilà que Mai 68 débarque dans la campagne quand on ne l'y attendait pas. Dans le cerveau de la grognasse que je suis, une interrogation surgit alors : Comment peut on vouloir en finir avec les idées de cette époque ?
Moi j'aime mai 68 !!! Mai 68, ce n'est pas que le bordel en France pendant 2 mois. C'est aussi et surtout l'évolution de notre société, la remise en cause d'une autorité basée sur une morale conservatrice, c'est la fin de la cravate à l'université, c'est la libéralisation sexuelle, c'est la pilule et le choix possible de l'avortement. C'est enfin et surtout une conception de l'épanouissement humain et de l'utopie du bonheur !
Et rien que pour ça, moi, je ne veux pas me passer des idées de Mai 68 ! Et je ne veux pas me lever tôt tous les jours ! Ce n'est pas mon rêve de travailler plus pour gagner plus ! Et franchement quand j'entend le mot travail, je repense plus facilement que si le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver ... Bon ok, je sors ! Mais si vous avez des solutions pour gagner sa vie (et bien la gagner ... car faire du shopping c'est mieux avec plein de fric !), sans trop se fouler, je suis preneuse !
Et en attendant je vais aller me louquoumiser et laisser les gens biens travailler !
3.5.07
Je trouve qu'elle a assuré. Est-ce que ça suffira?
Nicolas Sarkozy n'a pas perdu. Mais Ségolène Royal a gagné.
Pourquoi un jugement aussi lapidaire ? Parce que dans ce débat fait de passion froide et de retenue agressive, la candidate socialiste l'a emporté sur un point essentiel : la légitimité. Nantie de 26 % des voix au premier tour (presque autant que Mitterrand en 1981) et de sondages innombrables qui la placent juste derrière Nicolas Sarkozy (c'est-à-dire, tout de même, avec la moitié de la France pour soutien), elle a démontré ce dont l'opinion a un moment douté : elle est parfaitement capable d'être présidente de la République. Au moins autant, en tout cas, que Sarkozy, qu'elle a malmené pendant plus de deux heures, lui dont on disait qu'il n'en ferait qu'une bouchée. Pugnace, précise, dure à la repartie en dépit de quelques maladresses et d'un sens abusif de l'exemple simple, elle a souvent bousculé le favori de la compétition. Sarkozy fut-il mauvais ? Certes non, au contraire. Mais avec toute sa volonté, sa préparation et l'avantage que donnent les 31 % réunis au premier tour, le leader impérial de la droite n'a pas dominé sa rivale. Que doit-elle encore prouver ?
Du coup, le débat de fond a repris ses droits. Les deux protagonistes en ont donné une version limpide. Un libéralisme à la française pour l'un, un socialisme à l'européenne pour l'autre. Une adaptation de la France à la mondialisation d'un côté, enrobée dans un volontarisme trompeur, un refus de la normalisation de l'autre, enveloppé dans un réalisme de bon aloi. En principe, le choix devrait être simple pour un peuple qui n'aime pas courber la tête devant la force des marchés. Mais n'oublions pas qu'en politique les circonstances gouvernent.
Nicolas Sarkozy n'a pas vraiment perdu. Il peut donc espérer conserver son avantage. C'était son seul souhait dans cette épreuve. A l'entrée de la dernière ligne droite, il garde la corde. Un seul problème pour lui : Ségolène Royal a commencé hier soir à refaire son retard.
2.5.07
Après-midi ciné, esprit mal tourné...
1.5.07
Quelqu'un a fini par y penser
Aujourd'hui, tout était fermé. Et il pleuvait comme une vache qui pisse. Sans bus, sans tram, j'ai erré comme une âme en peine jusqu'au cinéma. Il n'y a bien qu'un ciné pour être ouvert un 1er mai sous la flotte. Plein comme un oeuf, bien sûr. Aucun magasin pour se consoler, même pas un petit V***** Megastore pour exploiter ses employés en cette fête du travail. Quelque part, ça me fait plaisir, mais ça me condamne au shopping sur Internet... Wouahou, comment c'était tortueux, pour réussir à justifier la présence de cette hilarante pub dans ce post! Sans déconner, j'ai une tête à faire mes courses sur Internet?? Mais là, ça donnerait presque envie, juste pour récompenser le marrant publicitaire au service du grand méchant capital qui a pondu ça! Je vous raconterai mon après-midi cinéma demain, au risque de passer pour une cinéphage glandeur, et Cacahuète vous racontera peut-être pourquoi elle aurait dû m'envoyer une cassolette à la gueule ce soir. Les deux chefs d'entreprise têtes à claques de Pékin Express ont dégagé, mais je n'ai pas vu pourquoi, et les deux jeunes étudiants à cheveux gras se sont fait virer une deuxième fois. Je dis ça pour ceux qui ne suivent pas, pas parce qu'ils s'en foutent mais parce qu'ils ont des choses à faire, eux. Comment ça, moi aussi?